jeudi 19 novembre 2009

Les maux des mots

Les mots que l'on ne se dit pas
Les regards insidieux mais complices
Ne m'impose heureusement aucun supplice
Ils me façonnent plus, comme un forçat

Faut-il encore chercher les raisons de ce mépris
Alors qu'il y a eu tant de mains tendues refusées
Alors qu'il y a eu tant de complots affûtés
Et se perdre à nouveau sur les chemins de la vie

Il n'est d'avancées probantes et véritables
que celles qui conduisent l' homme à être affable
Il n'est d'opinions bien fondées

Que celles qui permettent de s' élever
Et dans le ciel étoilé où je me ballade
J' oublie un peu ce monde de marbre.

vendredi 13 novembre 2009

Le promeneur de la nuit

Il s'en va marchant sous la pluie
Car on meurt toujours si on oubli
Il s'en va, égrenant le temps, la vie,
Car ses pensées sont bien trop réfléchies

Ces pieds là, tracent un chemin incertain
Car il est des jours, où on croît à la fin
Ces yeux là, cherchent en l'inconnu la vérité
Celle qu'on ose pas souvent affronter

Puis soudain, son regard s'élève à l'est
Et fixe cette voûte qu'on dit céleste
Le promeneur respire enfin cette paix
Celle qui soulage souvent les cœurs défaits

Car les étoiles ont ceci de merveilleux
C'est qu'elles illuminent les cœurs, les yeux,
Et quiconque ose regarder un peu plus loin
Découvre la beauté des éternels confins.