Je te regarde ma terre craquelée
Celle qui m'a vu naître un matin d'été
Ils ne comprennent que le trépas
Alors que ta beauté n'est pas là
Je me souviens de ces vols aux confins
qui, jadis, soulageaient mes chagrins
Je me souviens de ces contrées fertiles
qui, serpentaient sous mes ailes agiles
Je te regarde, toi, petite fleur des villes
Ô combien, t'admirer il me serait facile
Tant ils sont beaux, les chemins que tu dessines
Je tournoie et m'enivre de tes songes
car en respirant la terre, et ces mépris immondes
Je pourrai croire que beauté, n'est de ce monde.