C'est à contempler le vide
Que l'on mésure l'absence
C'est dans ce néant qu'on décide
Qu'observer, c'est l'essence
Tourne, Ô destin funeste
Enjoue les plumes sêches
Déploie tes ailes si lestes
Crie aux quatre vents, cette prêche
Fais danser la dame aux pinceaux
Montre lui l'aube du renouveau
Montre lui les manèges enchantés
Qu'elle sourie enfin, pour ne plus errer
Je veux voir ses yeux se mirer
Dans les eaux des belles destinées
Je ne veux voir ses pas dessiner
Le chemin d'une vie sans teint.
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